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Ses buts sont les suivants :
En outre, le centre Antoine Béclère représente la mémoire de la radiologie française grâce aux inestimables collections d’Antoine Béclère et aux nombreux documents qui lui seront remis tout au long de son existence, à ses travaux personnels et à ses outils d’enseignement : cires médicales, radiographies, etc. | Antoinette et Claude Béclère
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Une collection unique retraçant toutes les évolutions des tubes à rayons X. | Le Centre Antoine Béclère possède une collection de 82 cires pédagogiques réalisées par Charles Jumelin. Datant du début du XXe siècle, celles-ci représentent pour l’essentiel des lésions cutanées avant et après traitement par radiothérapie. |
Antoinette Béclère, sa secrétaire générale est omniprésente, infatigable. Elle entretient une correspondance suivie avec tous les dirigeants des sociétés nationales de radiologie, publie un bulletin d’information pour assurer la liaison avec les sociétés nationales de 60 pays, donne son avis sur les participants de la délégation française aux congrès internationaux. Le Centre possède un fichier de bibliographie internationale. Il est abonné à de très nombreuses revues médicales, il est doté d’une très riche bibliothèque où internes, chefs de clinique, agrégés du Val-de-Grâce, sous la surveillance de Mademoiselle Béclère, complètent et améliorent le fichier bibliographique qui restera longtemps un outil essentiel. |
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Le Centre décerne enfin chaque année une médaille à un radiologiste ou un radiothérapeute, français ou étranger, en témoignage de la valeur de leurs travaux. C’est Antoine Béclère qui a créé la Société Française de Radiologie. Photo ci-contre : Remise de la médaille du Centre Antoine Béclère par son Président, le Pr Antoine Lacassagne, au Pr Bernard George Ziedses des Plantes en 1969. |
Antoine Béclère en a assuré la présidence puis a passé le relais à ses élèves qui continuent à le considérer comme le véritable patron. À sa mort, le Centre Antoine Béclère joue le même rôle : la Société Française de Radiologie est sa filleule. Les secrétaires généraux successifs adressent au Centre les compte rendus des séances de la Société, consultent Mademoiselle Béclère sur la participation française aux congrès nationaux et internationaux, mais petit à petit les secrétaires généraux successifs de la Société de Radiologie sont un peu étonnés et agacés par cette allégeance (à cette époque, c’est le secrétaire général et non le président qui est le dirigeant de la Société). La Société au cours des mêmes années joue un rôle majeur dans l’enseignement de la discipline, elle fait créer une chaire de Radiologie. Les journées françaises de radiologie attirent un public de plus en plus nombreux. C’est, en pratique, la société qui a la charge des relations internationales. La filleule du Centre Antoine Béclère s’est affranchie de la tutelle de son parrain. Malgré la richesse de sa documentation et de son patrimoine, le Centre Antoine Béclère est progressivement délaissé par les chercheurs et les étudiants. Il est toutefois un domaine où il a gardé son rôle : c’est celui d’être la mémoire de la radiologie française. La Société Française de Radiologie n’a pas de local propre ; c’est au Centre Antoine Béclère que sont recueillis les compte rendu des séances, les livres qui lui sont donnés, le portrait de Georges Haret, secrétaire général de 1909 à 1928 peint par sa fille Simone Haret et offert par elle à la société. Le Centre va, de 1985 à 1989 accueillir le secrétariat, les réunions de travail en vue de la préparation du Congrès International de Radiologie organisé avec succès en juillet 1989. Lorsque le Centre Antoine Béclère doit quitter la rue Perronet pour s’installer à la faculté de médecine de la rue des Saints-Pères en 1993 c’est à Guy Pallardy, qui a succédé à Antoinette Béclère après le décès de celle-ci, d’assurer la charge de ce difficile déménagement. Les salles principales du nouveau local sont splendides avec des baies offrant de belles vues sur les toits de Paris mais il n’y a guère de place pour les archives et les collections d’objets, elles restent en caisse. Livres et revues sont entassés dans de minuscules réduits inaccessibles en pratique malgré les efforts. Seul Jean Maximoff, un ancien de Philips recruté par le Centre, peut guider les éventuels chercheurs. Le Centre Antoine Béclère doit s’adapter à cette nouvelle situation. Il continue à accueillir les réunions de plusieurs associations radiologiques et de plusieurs sociétés savantes, le CERF le syndicat des radiologistes hospitaliers, la SFRO, la SFMN, les Physiciens d’hôpitaux. Sous la responsabilité d’André Bonin et de Jean Raust, le Centre soutient par son secrétariat les nombreuses activités nationales et internationales de son président Maurice Tubiana centrées en particulier sur la radioprotection et la radio-activité. Le Pr Maurice Tubiana, président du Centre de 1976 à 2005. | Portrait de Georges Haret |
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